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La 5ème de couv
24 avril 2013

Extrait du mois : « Les politiciens n’ont plus

Extrait du mois : « Les politiciens n’ont plus qu’un seul rôle sérieux à tenir aujourd’hui : masquer qu’ils sont inutiles, que la politique est morte parce qu’elle n’est plus le lieu du pouvoir. Et ne croyez pas que ce soit un rôle facile à tenir. C’est un vrai métier, éprouvant, exigeant, que de paraître maîtriser des processus qui nous échappent presque complètement… » Alain Damazio, La zone du dehors.

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21 avril 2013

Et dormir dans l’oubli comme un requin dans l’onde, Steven Hall (Robert Laffont Pavillons, 437 p)

dormir_oubli_requinEn partant de bons thèmes, l’amnésie et la reconstruction identitaire, l’auteur dérive vers des thèses qui n’auraient pas déparé dans un mauvais bouquin de SF. Malgré mon goût prononcé pour les récits décalés j’ai eu du mal  à adhérer aux postulats qu’il impose, mal préparés, pas assez explicités. De mon point de vue il manque la cohérence d’univers indispensable à ce type de littérature, construit ici de bric et de broc. La lourdeur des dialogues plombe plusieurs passages et c’est avec soulagement que je me suis aperçue que cinquante pages du livre étaient quasi blanches tant j’aspirais à en voir la fin.

J’aurais aimé finalement que cet auteur conserve ses bonnes 150 premières pages, puis qu’il passe la main à un autre écrivain comme l’avait fait Daniel Pennac avec des amis dans un policier à quatre mains (soit quatre écrivains au total), le résultat aurait peut-être été plus convaincant.

 Pas indispensable.

7 avril 2013

Un loup est un loup***, Michel Folco (Points, 629p)

loupPlongée colorée dans le Rouergue du XVIIIème siècle, dans une langue savoureuse et épicée. On est captivé par l’ambiance, les croyances, la richesse et la précision de l’univers encore très moyenâgeux de cette province reculée. Il est plus difficile d’adhérer à la personnalité du héros aussi attachant qu’insupportable, rancunier à l’extrême, violent, sensible, dévoué à ceux qu’il aime, mais incapable d’accepter les contraintes de la vie sociale.

Une fois de plus, je ne remercie pas l’éditeur pour sa 4ème de couverture qui dévoile les ¾ du livre, aussi je vous invite à ne pas le retourner. Si j'ai trouvé l’opiniâtreté du héros (qui sert de prétexte à l’histoire) un peu insistante, ce roman, dense et truculent, se dévore d'une traite. A découvrir.

Extrait : A l'instar de l'opinion générale, il considérait comme dangereux  que des enfants puissent croire que leur âge tendre leur offrait la possibilité de commettre des crimes en étant assuré de l'impunité. Par conséquent, et bien que mettre à mort un garçon de douze ans puisse sembler férocement impitoyable, il le fallait, car l'exemplarité d'un tel châtiment servait à prévenir d'autres enfants de devenir à leur tour criminels.

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