26 juillet 2013
La merditude des choses** Dimitri Verhulst (10-18, 213 p)
Décapant récit d’une enfance passée au milieu de grands alcooliques. Avec beaucoup d’humour et un zeste d’indulgence, Dimitri Verhulst évoque cette vie libre, mortifère et chaleureuse. Nostalgie d’un expatrié envers son milieu d’origine, où il ne peut, ni ne veut revenir, mais qui regrette la part d’enfance et de fraternité perdues.
A découvrir pour les nombreuses perles qui émaillent le livre. Deux étoiles pour rester en cohérence avec « Courir avec des ciseaux » d’Augusten Burroughs que j’ai préféré.
« Le cercueil d’un buveur est rarement lourd à porter, les croque-morts les coltinent plus volontiers que les autres, et dans notre famille, on aurait épargné pas mal d’argent si on avait pu payer au kilo les obsèques de nos cadavres. »
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