« Voleurs »***Christopher Cook (éd Payots Rivages/noir, 548 p)
Les 470 premières pages de ce road-movie bien construit se tirent une balle en trois malheureuses petites pages, un vrai suicide collectif ! Imaginez, dans la scène finale de « No Country for old men », que les frères Coen fasse raconter au tueur sa petite enfance, et que sa future victime se mette subitement à faire le ménage. Vous auriez alors une idée précise de ma stupéfaction.
Malgré cet accroc, je n’ai aucun doute sur le fait que nous entendrons à nouveau parler de cet auteur qui se place dès son premier livre dans la cour des grands. Précision des scènes, épaisseur des personnages, ambiance moite et étouffante des marais cajuns, nous voici d'entrée un bon cran au-dessus d’ Ellory, et de mon point de vue, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Auteur à suivre.