Le silence de la mer*** et autres récits, Vercors (livre de poche, 161 p)
Etrange que deux ouvrages si connus, Suite française et celui-ci, donnent un point de vue si similaire de l’occupation allemande.
A choisir entre les deux récits, Le silence de la mer m’a semblé plus dense, plus intense, légèrement plus naïf peut-être aussi. La fascination que les officiers allemands exercent sur la population, et en particulier la population féminine, provoque un léger malaise. Etaient-ils donc tous des musiciens lettrés, nourris de romantisme, amoureux de la France, comme nous les décrivent ces deux auteurs ?
Vercors était résistant, Irène Némirovsky décédera à Auschwitz, nul ne semble mieux placé qu’eux pour juger cette période.
Des nouvelles de qualité dont se dégage un sentiment de ferveur et de sincérité. A découvrir.