Avril enchanté* Elizabeth Von Arnim (10/18, 367 p)
Sous la pluie londonienne, deux jeunes femmes se laissent séduire par une annonce : « Particulier loue petit château médiéval meublé au bord de la Méditerranée ».
Après un démarrage prometteur qui laisse rêver d’émancipation féminine en ce début XXème, le récit retombe comme un soufflé, enlisé dans les querelles de préséance, rancœurs sur l’usage d’un bout de balcon ou d’un salon et toutes ces petites vexations propres aux femmes lorsqu’elles se retrouvent entre elles.
Dommage vraiment que l’auteure n’ait pu se donner la liberté d’imaginer une entente plus cordiale entre ces quatre femmes, certes d’origines sociales très différentes, mais toutes avides d’une liberté plus grande.
Le final relativement niais (tout le monde devient charmant, les maris y compris) m’a semblé sans lien avec le reste du récit.
« De toute façon je suis persuadée que c’est péché de se rendre malheureuse à force de vertu. Vous avez l’air si triste que vous avez dû être bien vertueuse durant toutes ces années »