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La 5ème de couv
20 avril 2016

Remerciements

Je tiens à remercier chaleureusement Ripley qui a eu l'extrême gentillesse de m'envoyer ses livres préférés du premier semestre 2015. Je vais bientôt pouvoir créer grâce à elle une rubrique Littérature américaine. Vous pouvez retrouver ses commentaires, toujours concis et pertinents, sur Amazon avec le lien suivant:

http://www.amazon.fr/gp/cdp/member-reviews/A3BE9EN7FM5P3K/ref=cm_cr_pr_auth_rev?ie=UTF8&sort_by=MostRecentReview

Merci beaucoup à Didier de m’avoir remis le « pied à l’étrier » concernant ce blog. J’ai commandé aujourd’hui La coquetière et Liaisons étrangères, deux de ses coups de cœur, que je pourrais commenter prochainement. En espérant que mes critiques seront à la hauteur…

 

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20 avril 2016

La tendresse des loups **** Stef Penney (10/18, 600p)

tendresse_loup

Vrai coup de cœur pour ce beau roman axé sur le thème de la quête.  

La densité des personnages, en particulier celui de la narratrice principale Mme Ross, crée un fil conducteur fort qui permet à l’auteur de dérouler 300 pages de poursuite dans les plaines glacées du Canada sans accroc. Il est impossible de quitter ce livre au rythme pourtant assez lent tant on souhaite voir les personnages aboutir dans leurs recherches.

Car tous recherchent quelque chose : le meurtrier qui les a jetés sur les pistes enneigées, les enfants disparus, l’os énigmatique, l’amour de leurs proches ou les raisons de leur désaffection, le sentiment de justice…

Policier, roman d’aventure, récit initiatique ? Un livre inclassable et prenant. Une très belle découverte ! 

PS :  très peu de loups dans cette histoire, pour les amateurs choississez plutôt "Un loup est un loup" de Michel Folco

20 avril 2016

Adichie Américanah***, Chimamanda Ngozi (Gallimard, 523p)

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Très belle plume pour ce premier roman dont j’ai supposé (à tort) qu’il se déroulait principalement au Nigéria. Si les passages nigérians comme les personnages principaux m’ont enchanté, je suis passée un peu à côté de la partie américaine très fortement orientée sur les problèmes de racisme et de discrimination.

D’un récit léger et dépaysant (la vie nigériane), l’œuvre passe à une réflexion poussée sur le thème de la race et sur les rapports noirs/blancs aux USA. La race existe-t-elle ? se demande l’héroïne qui lit l’ensemble de ses expériences américaines au travers du filtre de sa couleur de peau.

Est-ce une question intéressante ? peut-on se demander au bout de 200 pages consacrées à ce thème. Ne sommes-nous pas toujours l’étranger de quelqu’un d’autre ?

La culture, le milieu social, l’accent, l’absence de référent culturel commun ne sont-ils pas des freins aussi puissants à l’intégration ? N’est-il pas logique de se heurter à tous les problèmes qu’elle décrit dès lors que l’on choisit de quitter définitivement son milieu d’origine pour traverser la moitié de la terre ?

Bref, un roman qui questionne. Un éclairage intéressant sur la perception de sa propre négritude et une romance très plaisante.

Premier livre convaincant. 

20 avril 2016

Avril enchanté* Elizabeth Von Arnim (10/18, 367 p)

avril_enchant_

Sous la pluie londonienne, deux jeunes femmes se laissent séduire par une annonce : « Particulier loue petit château médiéval meublé au bord de la Méditerranée ».

Après un démarrage prometteur qui laisse rêver d’émancipation féminine en ce début XXème, le récit retombe comme un soufflé, enlisé dans les querelles de préséance, rancœurs sur l’usage d’un bout de balcon ou d’un salon et toutes ces petites vexations propres aux femmes lorsqu’elles se retrouvent entre elles.

Dommage vraiment que l’auteure n’ait pu se donner la liberté d’imaginer une entente plus cordiale entre ces quatre femmes, certes d’origines sociales très différentes, mais toutes avides d’une liberté plus grande.  

Le final relativement niais (tout le monde devient charmant, les maris y compris) m’a semblé sans lien avec le reste du récit.

 « De toute façon je suis persuadée que c’est péché de se rendre malheureuse à force de vertu. Vous avez l’air si triste que vous avez dû être bien vertueuse durant toutes ces années »

20 avril 2016

Baby Love**, Joyce Maynard, (10/18, 332 p)

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Difficile de s’immiscer dans les destins croisés de ces jeunes mères d’une petite ville Américaine : les prénoms très similaires, le principe du récit « choral » et leur quotidien ordinaire peuvent lasser.

Pourtant, une fois acclimaté, un vrai charme se dégage.  La banalité de la vie de ces jeunes adultes reproduisant sans réflexion les modèles parentaux, n’enfantant que pour exister, est aussi affligeante que touchante.

Une mention particulière au personnage du meurtrier en cavale qui, par le contraste de ses choix de vie, apporte un vrai sel au récit.

Greg croit à un moment privilégié pour chaque événement, dans l’ordre de de l’univers ; si on ne le saisit pas quand il passe, il ne se représente plus. Carla dit toujours : « je n’aime pas prendre des risques. » Greg, lui, pense qu’on en prend de toute façon. Il s’agit de faire son choix entre les dangers de l’action et les dangers de l’inaction.

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