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La 5ème de couv

5 septembre 2012

Les cerfs-volants de kaboul***, Khaled Hosseini. (coll 11/18 domaine étranger 406 p)

les_cerfs_volants_de_KaboulC’est un très bon roman, prenant. Les personnages comme le contexte, l’Afghanistan avant puis après l’arrivée des talibans, sont intéressants.  Le narrateur, enfant gâté et faible de caractère, n’inspire pas véritablement de sympathie, mais c’est une des principales forces de ce livre : on n’arrive pas à rester insensible à ce héros tant il est prisonnier de sa faiblesse et premier à en souffrir. Le livre aborde avec intelligence de nombreux thèmes : l’inégalité sociale, la lâcheté, la culpabilité, le déracinement, puis finalement la rédemption.

C’est un livre que j’ai trouvé assez optimiste malgré les sujets abordés, je le conserverai dans ma bibliothèque.

  

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5 septembre 2012

Le Rocher de Brighton, Graham Greene 10/18 domaine étranger 470 pages

Laborieux.  Le plus simple est de laisser parler l’auteur, qui s’exprime dans une préface rédigée par ses soins (étrange, non ?). Je partage son opinion. A son crédit, j’aimerais voir tous les auteurs aussi lucides sur leurs œuvres.

Extrait de la préface: Rocher de Brighton commença d’exister sous la forme d’un roman policier et devint ensuite, je suis parfois tenté de le penser, une erreur de jugement.

Voilà le genre de livre que j’ai toujours désiré écrire : la grande histoire romanesque fascinant notre jeunesse par ses espérances qui se révèlent illusoires, et à laquelle nous retournons en vieillissant, afin d’échapper à la triste réalité. Rocher de Brighton fut un médiocre substitut (…) , comme mes autres livres, et c’est peut-être le meilleur de tous ceux que j’ai écrits : triste pensée après plus de trente ans.

5 septembre 2012

Cul de Sac***, Douglas Kennedy (Folio 291p)

cul_de_sac_2Premier livre de cet auteur qui prend toujours un plaisir malicieux à plonger ses héros dans des situations si inextricables qu’elles en deviennent burlesques. C’est une belle réussite, le livre se lit d’une traite.  On sourit, on compatit, et on s’inquiète pour ce  malheureux « héros malgré lui » qui n’aspirait qu’à un voyage tranquille. Ce livre vous découragera certainement de visiter le blush australien, mais on passe avec lui un très bon moment

5 septembre 2012

Le rire de l’ogre, Pierre Péju Prix du roman FNAC 2005

le_rire_de_l_ogreLes prolongements de la seconde guerre dans la vie de deux jeunes gens nés à  la génération suivante (homme et femme). Chacun cherchent façon à percer  à sa façon les secrets qu’ils devinent chez leurs parents comme dans le reste de leur entourage. Des retours réguliers du récit dans la période de guerre permettent de suivre en parallèle les expériences parentales.

Retour sur une période noire, riche en compromission et en lâchetés de tout genre. Le livre n’est pas manichéen et il est difficile de jeter la pierre à ces personnages, pris par l’histoire, contraints à des actes qui leur répugnent mais auquel ils ne savent se soustraire. Pour finalement se transformer en bourreaux. C’est certainement cette impossibilité de juger, l’auteur nous mettant parfois en position de les plaindre, qui met tant mal à l’aise à certains passages.

Un livre nécessaire, certainement, mais qui m’a laissé une sensation assez pénible.

Extrait: Les S.S. le regarde descendre l’escalier avec Klara, qu’il place dans la file des femmes qui vont mourir. Il a l’air concentré d’un archiviste qui achève un classement délicat.

 

4 septembre 2012

Contes de la Folie ordinaire*, Charles Bukoswski ( Livre de Poche)

contes_folies_ordinairesDépravé, alcoolique, bagarreur, prêt à baiser son meilleur ami  s’il tombait par hasard dans son lit, Bukoswki est la version américaine trash de notre « Gros Dégeulasse » national (Reiser). La principale différence : Charles Bukoswski  existe. L’auteur alterne de courts récits de fiction avec des épisodes autobiographiques dans lesquels il paraitrait presque sympathique à force de défauts.  Affligeants, consternants, parfois franchement drôles, toujours édifiants, ces contes ne laissent pas insensible.

 Une mention spéciale à la nouvelle dans laquelle l’héroïne transforme son conjoint en godemiché.

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4 septembre 2012

La chambre des officiers**, Marc Dugain. (Pocket 172 p ) Prix des Libraires

Beaucoup de sensibilité et de délicatesse dans l’histoire de cet officier, qui se retrouve défiguré dès le début de la première guerre mondiale et qui va faire partie des fameuses « gueules cassées ». Le héros doit apprendre à se reconstruire physiquement puis à reconstruire son identité, en dépit de sa disgrâce physique.  A partir d’un sujet peu avenant, l’auteur accouche d’un livre rempli d’optimisme et d’humanité, une jolie réussite.

 Extrait : « Qu’est-ce qu’on va faire ?

Il eut un long silence avant de répondre :

-On va leur apprendre la gaieté.  »

  

2 septembre 2012

L’envol des anges**, Mickael Connelly (Points, 461 pages)

l_envol_des_anges Ah, Mickael Connelly ! Il existe plusieurs héros ou (plutôt anti-héros!) récurrents dans la littérature policière. Ils se ressemblent par leur caractère solitaire et pugnace, leur intuition et leur parfaite incapacité à mener une vie familiale. Il s’agit de  l’inspecteur Wallander d’Henning Mankell, d’ Erlendur Sveinsson de Arnaldur Indridason et Harry Bosch de Mickael Connelly.

Mais c’est Harry Bosch qui a ma préférence.

C’est presque un label : on retrouve le même style, un personnage attachant, une enquête toujours bien léchée, on n’est jamais déçu. Certes, cela ne révolutionne pas le polar, mais c’est toujours l’assurance de quelques bonne soirées à venir, alors de temps en temps, on se dit « Tiens pourquoi pas un Connelly  ? »

 C’est L’envol des Anges et Echo Park que j’ai préféré. Les égouts de Los Angeles est sympa également.  Lumière morte, par contre ne m’a pas laissé de souvenir notable. On peut aussi découvrir de bonnes enquêtes du même auteur avec d’autres héros : Créance de sang et Darling Lilly sont de bonne facture.

 

 

2 septembre 2012

L’homme du Lac**, Arnaldur Indridason (Points, 405 pages)

l_homme_du_lac Polar islandais mené par le commissaire Erlendur Sveinsson, personnage repris régulièrement par l’auteur et qui rappelle un peu l’inspecteur Wallander d’Henning Mankell.  L’enquête, bien menée, remonte dans les années 60 et fait découvrir une période historique intéressante : l’Allemagne de l’Est sous la Stasi.  Deux narrateurs alternent : le commissaire (pour le présent) et un étudiant islandais (pour le passé), attachants tous les deux. Que dire d’autre ? C’est d’une lecture agréable, même si l’ambiance islandaise qui sert de toile de fond est aussi morose que la vie familiale de l’inspecteur.

  

 

2 septembre 2012

La citation du mois : « On ne comprend absolument

La citation du mois :

« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.»  Bernanos

2 septembre 2012

Pourquoi ce blog ?

Ami lecteur,

L’abondance des titres en librairie me décourage, et les 4ème de couverture me sont rarement utiles. Quand elles ne font pas le résumé de l’histoire en dévoilant l’intrigue, elles sont excessivement élogieuses.

D’où ce blog pour partager ma liste de lecture et, j'espère, recevoir des conseils.  J’y donne mon point de vue sur l’ouvrage en évitant de révéler l’histoire, j’indique le nombre de pages (ce qui vous permettra de savoir si vous en avez pour deux jours ou un mois), j’en livre parfois un extrait pour donner une idée du style de l’auteur. Pour certains auteurs, je ne critiquerai qu’un seul livre sur les 6 ou 7 que j’ai lu, en indiquant directement ma préférence.

Ce blog n’a pas d’autre ambition que de classer les ouvrages en fonction du plaisir ou du déplaisir que j’ai pris à les lire. Ma notation maximale est de 4 étoiles. Si dans les livres que j’ai aimé, vous reconnaissez ceux qui garnissent votre bibliothèque, peut-être aurez-vous envie de découvrir ceux que vous ne connaissez pas. Dans le cas contraire, ce blog sera pour vous une boussole qui indique le Sud : vous saurez au moins quel titre éviter…

 Si vous trouvez des correspondances avec vos goûts, merci de renvoyer l’ascenseur et de me conseiller pour les prochains titres.

 Bonne lecture !

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