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La 5ème de couv
9 septembre 2015

Le diable, tout le temps**, Donald Ray Pollock (livre de poche, 403 p)

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Sombre, très sombre. 

Un vrai roman noir américain, emplis de personnages perdus et monstrueux.

Tout serait bon à jeter : les personnages, l’histoire, le livre si tous ces protagonistes ne possédaient leurs propres failles. Ces liens qui les rattachent à d’autres, leurs obsessions, leurs dévouements, éclairent ces destinées humaines misérables et nous les rendent attachants, presque sympathiques. 

Très loin des histoires de tueurs en série, ce récit nous projette sur des gens ordinaires qui ont basculés et chutés, sans espoir de rédemption. 

 Non, le diable n’est pas présent tout le temps dans cet ouvrage qui parle finalement aussi beaucoup d’amour, il semble surtout partout, tapi en chacun de nous. 

Un grand livre que l'on referme avec un certain soulagement. 

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9 septembre 2015

Le peuple du vent***, Viviane Moore (éd 10/18, 273 p)

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Très bonne surprise que ce policier médiéval qui louche gentiment vers le Nom de la Rose tout en restant beaucoup plus abordable.

Un maitre érudit, son élève Tancrède, deux beaux personnages. Un château perdu dans les brumes de Pirou, une intrigue intéressante. Que demander de plus ? 

Cette belle balade chez les seigneurs de la Manche du XIIème m’a donné envie de percer le mystère des origines de Tancrède et de prolonger cette série qui possède 7 tomes.

La suite au prochain épisode….

2 septembre 2015

N’oublier jamais, Michel Bussi (Pocket, 542p)

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La première moitié alléchante (qualité de l’intrigue, densité du personnage principal) donne quelques inquiétudes quant à sa résolution : comment l’auteur va-t-il se sortir de la situation compliquée dans laquelle il a imbriqué son héros ? 

Inquiétudes justifiées : on pressent la machination  et lorsqu’elle se dévoile, elle fait un peu sourire tant les pièces s’emboitent merveilleusement. Admettons !

Mais comme pour les matriochkas, la machination cache d’autres intrigues, qui vont ensuite mettre à jour un nouveau niveau de révélation.

Est-ce qu’à la fin tout cela se tient ? Si la patience du lecteur n’a pas été usée par tous ces revirements, peut-être… les autres trouveront cette histoire tout simplement trop tirée par les cheveux. 

Il semble que Nymphéas noirs soit plus intéressant, je tenterai un autre essai avec cet auteur. 

2 septembre 2015

La musique du hasard**, Paul Auster (éd. Babel)

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Paul Auster n’aurait pu trouver meilleur titre pour introduire l’histoire de cet homme qui n’a aucun sens à donner à sa vie. Riche de 200 000 dollars, il parcourt l’immensité américaine jusqu’à ce qu’une rencontre imprévue l’entraine vers une autre voie, aussi absurde que la précédente. 

Et pourtant ce roman possède une surprenante force d’attraction. 

Qualité de l’écriture, fascination pour ces personnages qui glissent doucement vers leur anéantissement ? Cet univers décalé et absurde, intriguant, inquiétant, capte l’attention. 

Ce deuxième Paul Auster m’a fait comprendre beaucoup mieux que ne l'avait fait La nuit de l’oracle l’intérêt que les lecteurs portent à cet auteur. 

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