N’oublier jamais, Michel Bussi (Pocket, 542p)
La première moitié alléchante (qualité de l’intrigue, densité du personnage principal) donne quelques inquiétudes quant à sa résolution : comment l’auteur va-t-il se sortir de la situation compliquée dans laquelle il a imbriqué son héros ?
Inquiétudes justifiées : on pressent la machination et lorsqu’elle se dévoile, elle fait un peu sourire tant les pièces s’emboitent merveilleusement. Admettons !
Mais comme pour les matriochkas, la machination cache d’autres intrigues, qui vont ensuite mettre à jour un nouveau niveau de révélation.
Est-ce qu’à la fin tout cela se tient ? Si la patience du lecteur n’a pas été usée par tous ces revirements, peut-être… les autres trouveront cette histoire tout simplement trop tirée par les cheveux.
Il semble que Nymphéas noirs soit plus intéressant, je tenterai un autre essai avec cet auteur.