Narcisse et Golmund***, Hermann Hesse. (Livre de poche 252 p )
C’est mon livre préféré d’Hermann Hesse (j’ai lu jusqu’ici le Loup des Steppes, Siddhartha, et Demian), auteur que j’aime beaucoup. C’est à mon avis le plus équilibré et le plus facile d’accès. Les romans d’Hermann Hesse semblent tous tourner autour du thème de la quête : ses héros se cherchent et se confrontent au monde pour découvrir qui ils sont. Mais de façon plus générale, ils recherchent le sens de leur vie et par extension le sens de notre vie à tous, dans un aller-retour incessant entre recherche spirituelle et abandon à l’animalité.
Ce roman se situe au Moyen-âge mais l’histoire est intemporelle. Il me semble que Golmund est le personnage auquel il est le plus facile de s’identifier parmi ceux créés par l’auteur, ce qui rend l’histoire plus plaisante.
A lire, ne serait-ce que pour savoir si on accroche à l’oeuvre de ce poète et philosophe allemand.
Extrait : « Il vivait davantage dans ce monde de ses rêves que dans la réalité. Le monde réel : salle de classe, cour du monastère, bibliothèque, dortoir, chapelle, restait à la surface, une mince peau frémissante sur le monde surréel des images saturé de rêve.»