15 avril 2014
Les heures**, Michael Cunningham, (Pocket, 222 p)
Il faut certainement connaître l’œuvre de Virginia Wolf, et en particulier Mme Dalloway, pour apprécier toutes les subtilités de ce roman-hommage.
Ce n’est pas mon cas, pourtant la structure maîtrisée du récit et la finesse des descriptions des héroïnes (Virginia Wolf, Mme Dalloway l’héroïne de son livre et Laura la lectrice de son roman) m’ont imposé le respect.
Difficile cependant de ressentir un véritable élan pour ces trois femmes, prisonnières de leur mal-être, perdues dans leurs réflexions sur la mort et le rapport au temps.
Peut-être n'y a-t-il rien, jamais, qui puisse égaler le souvenir d'avoir été jeunes ensemble. Peut-être est-ce aussi simple que cela.
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