Courir avec des ciseaux*** Augusten Burroughs (éditions 10/18, 317 p)
Augusten Burroughs nous narre avec humour son adolescence passée au milieu d’adultes sans repères. On rit d’un œil, on pleure de l’autre, on est bringuebalé d’un bout à l’autre jusqu’à la fin du récit. Impressionnant de lucidité et de détachement, très cru parfois, il nous livre une histoire qui serait effroyable sans cet humour omniprésent. Voici la preuve que la folie n’est pas contagieuse. Respect !
Extrait : Nous possédions un trésor : la liberté. Personne ne nous disait qu’il était l’heure d’aller au lit. Personne ne nous disait d’aller faire nos devoirs. Personne ne nous disait que nous ne pouvions pas boire deux packs de Budweiser pour aller ensuite vomir dans la machine à laver. Alors, pourquoi nous sentions-nous à ce point prisonnier ?