22 janvier 2013
Quai de Ouistreham** – Florence Aubenas (éd l’Olivier, 276 p)
Pour mieux comprendre les conséquences de la crise, Florence Abenas, femme privilégiée travaillant comme grand reporter à Paris, décide en 2009 de recommencer « en bas de l’échelle », sans expérience ni diplômes afin d’appréhender la réalité du monde du travail pour les publics moins favorisés. A la fois naïve et courageuse, elle s’aperçoit rapidement qu’elle n’est pas bonne à grand-chose et surtout, qu’elle n’intéresse pas les employeurs.
C’est un livre sincère, méritant et intéressant, plus encore pour les Normands car le récit se situe à Caen. Merci à elle pour cette démarche éclairante sur les conséquences de l’émiettement des heures de travail et de la paupérisation qui en résulte.
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